samedi 4 novembre 2017

L'épopée des grands voiliers

Je viens de terminer le livre "L'épopée des grands voiliers" de la Petite Bibliothèque Thalassa, aux éditions Nathan. C'est un livre que je me suis procuré pour 2 ou 3 € lors d'une bourse aux livres qui se tiens régulièrement dans ma ville de Sète.

J'ai acheté ce livre car depuis disons 2 ans environ, je me passionne pour le modélisme naval, en particulier celui des vieux gréements. J'ai démarré par la construction de la Santa Maria du fabricant AMATI.

Vous pouvez suivre ma progression sur ce montage sur deux forums :

L'île du Modéliste

La Royale

Ce livre de 95 pages au format 14x22 est un condensé intéressant et complet de l'histoire de la voile à partir disons du XVe s.

On y voit depuis le XVe, les évolutions des techniques et des besoins avec l'explication des apports des différentes régions du monde les unes sur les autres. Tout ce qui permet de démarrer les Grandes Découvertes.

A partir de là, les grandes puissances voient bien que maîtriser les mers est synonyme de puissance, de part la maîtrise du commerce qu'elle permet. Et comme la protection des navires de commerce et de plus en plus cruciale, les navires de marchandise ont besoins de navires de combats pour assurer leur protection.

De là, à partir du XVIIe s., la notion de flotte de combat prend tout son sens et permet le développement de toute une technologie.

Bien entendu, la matière première stratégique pour maintenir une flotte digne de ce nom est le bois. D'où l'importance géostratégique du contrôle de cette matière première.

Et puis on continue jusqu'au XXe s. avec à partir du XIXe s. le développement des grands voiliers avec des moteurs à vapeur.

La richesse des illustrations est également très intéressante, même si le petit format du livre n'en permet pas une analyse détaillée. Mais bon, ces illustrations peuvent être retrouvées en format plus important sur le web avec un minimum de recherches.

En bref, ce livre donne envie d'aller plus loin.

Voilà donc un livre que j'ai lu avec grand intérêt et que je recommanderais à tout ceux qui sont intéressés par l'histoire de la voile, et même par l'histoire tout court.


dimanche 10 septembre 2017

Acté, Alexandre Dumas


Je me suis lancé dans la lecture de l'intégrale d'Alexandre Dumas sur ma liseuse préférée. Les titres semblent y être présentés dans l'ordre chronologique des époques auxquelles ils se déroulent.
Le premier a pour titre ACTÉ.

Acté est une jeune Corinthienne coulant une vie paisible quand un personnage beau et mystérieux fait son apparition. Il se nomme Lucius et arrive par la mer.
Il arrive comme par hasard juste avant les jeux auxquels il s'inscrit aux 3 épreuves, comptant bien les gagner. Les 3 épreuves sont la course de char, le chant et la lutte.
Je vous le donne en mille, il remporte les 3 et choisi de repartir avec Acté, tombée amoureuse, qui doit donc laisser son père derrière elle.
Elle arrive à Rome et découvre stupéfaite que son prince charmant n'est autre que le terrible Néron.
Elle apprend donc à le connaître, en particulier au travers d'Agrippine, la mère de Néron qui lui apprend tous les crime horribles qu'il a commis. Parricide, fratricide, …
Je n'en dit pas plus sinon qu'Acté est amenée à faire naufrage avec Agrippine, naufrage qui n'est pas le fruit du hasard ! Elle va également, lorsqu'elle est en recherche de refuge, rencontrer l'apôtre Paul, se retrouver attacher dans les Arènes en tant que martyre Chrétienne, afin d'y être dévorée par des bêtes sauvages etc.
L'histoire se termine comme il se doit par la mort « courageuse » de Néron.


Ce roman n'est pas transcendant mais je l'ai tout de même lu assez rapidement, ce qui est signe qu'il m'a bien plu.
Ce qui m'a intéressé le plus sont les passages traitant de Néron, ce personnage fou, maître du monde, capricieux capable d'empoisonner jusqu'à son propre frère et de faire souffrir arbitrairement n'importe qui selon ses humeurs. Mais dont la lâcheté le pousse à refuser de mourir à la manière dont il obligeait les autres à le faire.


mercredi 16 août 2017

De la Terre à la Lune


Résultat de recherche d'images pour "De la Terre à la Lune couverture"Il décrit également, à partir des données disponibles à l'époque, tout en extrapolant, les données techniques nécessaires à déterminer les dimensions du canon, le matériau du canon et de l'obus, le système de détonation le plus adapté etc. Bien entendu, il n'a pas vérifié si ces extrapolations sont réalistes ou pas ... Mais cela est une constante en science fiction, autrement ... pas de science fiction.

Dans mon entreprise de lecture (ou relecture) des Voyages Extraordinaires de Jules Verne, je viens d'achever sur ma liseuse préférée "De la Terre à la Lune". Roman paru en 1865.



Juste après la Guerre de Sécession (1861 à 1865) qui se déroula aux Etats Unis, le Gun Club, regroupant des personnes s'intéressant à l'artillerie vivait des instants de dépression par manque de perspective de guerre. En effet, sans guerre pas de raison d'exister puisque leur activité principale était d’œuvrer à toute amélioration des armes de guerre, en particulier des canons. Les membres de ce club composé d'anciens héros à qui il manquait qui un bras, qui une jambe, qui le nez ... à la majorité, ne pouvait se laisser aller à l'oisiveté.


Son Président, Impey Barbicane, décide alors de se mettre au défi d'envoyer un obus habité vers la Lune.

Je ne vais pas dévoiler plus loin l'histoire.

Ce qui me plait dans les Voyages Extraordinaires de de Jules Verne est sa façon de vulgariser les sciences et techniques.

A cette fin, il fait donc endosser à ce cher Barbicane les habits d'un chef de projets ayant affaire à différentes technologie, à l'astronomie, la chimie, la physique, les finances etc. Chaque matière est sujette à vulgarisation et extrapolations dont les descriptions me plaisent à bien des égrds.

Il commence par faire débattre le Gun Club sur les questions fondamentales suivantes (chapitre 4) :

Est-il possible d’envoyer un projectile dans la Lune ?
  1. Quelle est la distance exacte qui sépare la Terre de son satellite ?
  2. Quelle sera la durée du trajet du projectile auquel aura été imprimée une vitesse initiale suffisante, et, par conséquent, à quel moment devra-t-on le lancer pour qu’il rencontre la Lune en un point déterminé ?
  3. À quel moment précis la Lune se présentera-t-elle dans la position la plus favorable pour être atteinte par le projectile ?
  4. Quel point du ciel devra-t-on viser avec le canon destiné à lancer le projectile ?
  5. Quelle place la Lune occupera-t-elle dans le ciel au moment où partira le projectile ? »
Cette entreprise à un coût. Barbicane se souciant donc de son financement, prend alors ses habits d'homme d'affaires et lance un appel de fond international. Un chapitre entier est consacré aux détails de la participation à cette levée de fond de chaque pays participant.


Pour répondre aux challenges relevant de l'astronomie, il implique le monde scientifique. Par exemple pour le le choix de la localisation du pas de tir, devant profiter au maximum de la vitesse initiale maximale données par la rotation de la Terre. Il met en valeur certains astronomes éminents afin de connaitre le moment exact à la seconde près auquel il faudra effectuer le lancement. Pareil instant propice ne devant se reproduire que plusieurs années plus tard. Et le non moins célèbre observatoire de Cambridge est mis à contribution pour l'observation de l'obus lors de son périple fou à venir.

Il met en avant les connaissances en chimie permettant d'éliminer le CO2 et de produire de l'O2 afin de permettre aux occupants de l'espace restreint de l'obus de survivre quelques semaines.

Et puis à noter les effets de la détonation lorsque l'obus est lancé, qui semblent quelque peu caricaturaux mais vont très bien au ton de l'histoire (je ne vais pas plus dans le détail, ne voulant pas spoiler les éventuels futurs lecteurs de ce roman).

Tout comme je l'avais remarqué dans mon post après la lecture de "Cinq semaines en ballon", les exagérations ou invraisemblances n'enlèvent rien aux plaisirs de la lecture, bien au contraire ...

Bref, vous l'aurez compris, j'ai aimé me replongé dans ce roman de science fiction que j'avais déjà lu il y a ... presque 40 ans (aïe!!). Et comme la science fiction est une littérature que j'adore depuis toujours, et que Jules Verne en est un des illustres précurseurs, ne comptez pas sur moi pour écrire que je n'ai pas aimé. Et puis hein, pas sympa de passer quelques jours à l'intérieur d'un obus bien aménagé ?

Si vous voulez en savoir plus :


samedi 6 mai 2017

A Song of Ice and Fire

Ça y est, j'ai terminé la lecture complète de A Song of Ice and Fire (ASOIAF) en Anglais que j'avais il y a environ 3 ans téléchargé sur ma liseuse. Le coût avait été d'environ 35€, pas mal quand même !

A vrai dire j'avais déjà démarré la lecture en Français vers 1998, juste après la parution du Tome 1 "Le Trône de Fer" chez Pygmallion, et déroulé jusqu'au tome 12 de la version française "Un festin pour les corbeaux".

A ce sujet, attention, le découpage des livres est différent en édition française par rapport à l'originale.


 
TomeDécoupage version française
A Game of Thrones (AGoT)Le trône de fer
Le donjon rouge
A Clash of Kings (ACoK)La bataille des rois
L'ombre maléfique
L'invincible forteresse
A Storm of Swords (ASoS)Les brigands (L'intrigue à Port Réal)
L'épée de feu
les noces pourpres
La loi du régicide
A Feast of Crows (AFoC)Le chaos
Les sables de Dorne
Un festin pour les corbeaux
A Dance With Dragons (ADwD)Le bûcher d'un roi
Les dragons de Meereen
Une danse avec les dragons

Note : on peut retrouver les publications de manière plus détaillé dans l'article de Wikipédia consacré au Trône de Fer

Cela m'a pris pas mal de temps de relire tout ça en Anglais, car même si mon Anglais et correct, ce genre de roman est très riche en vocabulaire. Cela en ralenti la lecture mais cela n'en est pas moins intéressant.



Je ne vais pas ici faire un panorama de l'histoire car on en trouve d'excellents sur d'autres sites. Je veux signaler cependant que le roman et le série télévisée comportent des différences importantes, même si le fil rouge du roman reste conservé dans la série. La lecture du Roman reste donc très intéressante même si on a visionné la série.

Je dois avouer à ce sujet que connaissant le roman depuis 1998 et connaissant l'auteur depuis les années 80 (Chansons pour Lya, Des astres et des ombres, Armageddon Rag...), l'annonce de la création de la série TV avait été pour moi une immense et heureuse surprise. Et je dois l'avouer, plus que l'annonce de la création des films "Le Seigneur des anneaux". GRR Martin est un auteur que j'apprécie depuis que j'ai lu ses premiers recueils de nouvelles. Je trouve ces écrits très puissants. La lecture de ses nouvelles SF ne laisse pas indifférent. Lorsque j'ai abordé le premier tome du Trône de fer, il y a presque 20 ans maintenant, j'en trouvai la lecture difficile au départ puis, je me suis pris au jeu des personnages. On se mets à aimer un puis deux puis trois puis ... personnages. Et on en devient impatient d'atteindre les chapitres leur correspondant. Je trouve en effet très intéressant et très judicieux la technique de consacrer chaque chapitre au point de vue d'un personnage.

J'aime le fait que les personnages de ce roman, à quelques exceptions près,  n'aient pas une psychologie manichéenne. Malgré ses absences de scrupules, on aime Jaime à certains moments. Je me suis même surpris à avoir de l'empathie pour Cersei, imaginez-vous donc. Mais pour certains, tel le psychopathe Ramsay Bolton, et le petit merdeux Joffrey on a du mal ...

Je ne vous cache pas que mes personnages préférés à la lecture du Roman sont, en commençant par le plus important pour moi : Arya, Tyrion, Davos, Sam, Bran ...

Pour finir, je souhaite vous faire part de ma joie que la série TV ait bien marché et fait connaitre le roman. Même si malheureusement, beaucoup de ceux qui suivent la série TV ne sont pas prêt à le lire le roman.

Vous imaginez que si la série TV GoT n'avait pas existé cette fabuleuse histoire ne serait connu que des amateurs de SF / Fantasy ? Pauvre France qui considère la SF / Fantasy / Fantastique ... comme de la sous littérature. C'est une erreur historique que font là nos "intellectuels". Encore un sujet sur lequel les Anglo Saxons nous devancent ...

Bonne lecture.